Bernard Pons travaille les mythes fondateurs, les manipule, se joue des codes et joue des coudes dans la forêt des sens.
La polysémie délibérée de ses figures nous conduit et nous éconduit ; cette peinture ne se livre pas immédiatement ; elle exige du regard une attention flottante avant d’entamer le dialogue.
Magie blanche , verte , rouge , rose et noire , que celui qui regarde s’enchante et/ou s’inquiète tour à tour à la vue de ses personnages chamaniques , totémiques , poétiques.
Tel un frisson reptilien , l’érotisme latent qui parcourt chaque pièce fait résonner en nous quelqu’écho enfoui , insoupçonnable.
Per fas et nefas , ils pervertissent notre conscience en nous faisant douter de la réalité comme de l’usage du monde.
Per fas et nefas , ils pervertissent notre conscience en nous faisant douter de la réalité comme de l’usage du monde.
C’est avec un sens très affirmé , tant de la matière que du chromatisme , que Bernard Pons propose cette vision intemporelle. L’artiste nous éclaire autant que nous égare.